La conférence de presse à Conakry annonce une victoire pour les droits humains après le procès du 28 septembre, marquant une étape importante pour la justice en Guinée.
La conférence de presse à Conakry annonce une victoire pour les droits humains après le procès du 28 septembre, marquant une étape importante pour la justice en Guinée.
Le mercredi 31 juillet, après le procès emblématique du 28 septembre, la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH), l’Organisation guinéenne des droits de l’homme (OGDH) et l’Association des victimes, parents et amis du 28 septembre (AVIPA) ont tenu une conférence de presse à Conakry. Maître Alpha Amadou DS Bah, avocat de la partie civile, salue cette victoire qu'il attribue à tous ceux qui se sont battus pour la vérité et la justice.
Selon l'avocat, "ce processus est arrivé à son terme grâce à la dignité et à la détermination des victimes à obtenir justice". Il souligne l'importance de savourer cette victoire tout en se préparant pour la suite des événements.
Il est probable que les accusés fassent appel dans certains cas, donc il est essentiel de se préparer pour les étapes à venir. Aujourd'hui, nous devons être fiers de participer à l'écriture de l'histoire.
Maître Alpha Amadou DS Bah rappelle qu'il y a 15 ans, peu croyaient en la tenue d'un procès, mais des organisations telles que AVIPA et OGDH ont toujours cru en la justice. C'est la détermination de ces organismes, renforcée par l'engagement sans faille des victimes, qui a conduit à ce procès.
"Nous sommes fiers de ce verdict, car il tient compte de toutes nos revendications". Les accusés ont été condamnés à des peines jugées acceptables compte tenu de la gravité des crimes commis.
De nombreuses personnes ont perdu la vie, d'autres souffrent encore des séquelles physiques et psychologiques après les événements du 28 septembre. Pour l'instant, nous pouvons nous satisfaire de cette décision conforme à la loi.
Mohamed Lamar Diallo pour Radioguinée, courriel : info@radioguinee.com
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