Le procès du massacre du 28 septembre révèle des accusations troublantes, pointant du doigt Moussa Dadis comme le cerveau des tragédies, soulevant l'indignation.
Le procès du massacre du 28 septembre révèle des accusations troublantes, pointant du doigt Moussa Dadis comme le cerveau des tragédies, soulevant l'indignation.
Au cours des plaidoiries du procès du massacre du 28 septembre, l'avocat du commandant Toumba Diakité a pointé du doigt le capitaine Moussa Dadis, le désignant comme le cerveau derrière les événements tragiques qui ont coûté la vie à au moins 157 personnes au stade de Conakry. Selon Me Paul Yomba Kourouma, Dadis se trouvait au Marocana avec son chef de régiment au moment des faits et aurait initié un rituel mystérieux.
L'avocat affirme que lorsque le président Cellou Dalein Diallo fut blessé, Dadis aurait envoyé son chauffeur pour le secourir. C'est alors que, par un hasard fortuit, Cellou Dalein se retrouva en présence de Toumba.
Me Yomba souligne que si le président a échappé au pire, c'est en grande partie grâce à Toumba. L'avocat de Toumba insiste sur le fait qu'il avait exhorté Dadis à se comporter en véritable leader.
Les actions réalisées ce jour-là au stade du 28 septembre auraient, selon lui, été sous l'autorité des plus hautes sphères du pouvoir. Il déplore le manque de responsabilité affiché par Dadis, qui aurait dû assumer son rôle de chef et non éluder les faits pour ensuite demander pardon.
Ces révélations ont suscité de vives réactions parmi les observateurs, soulevant des questions sur la conduite des autorités militaires à l'époque. Le procès du massacre du 28 septembre continue ainsi de révéler des éléments troublants, mettant en lumière les responsabilités individuelles dans cette sombre journée de l'histoire guinéenne.
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