Les Forces Vives de Guinée s'opposent au nouvel avant-projet de Constitution et demandent la libération des activistes du FNDC, appelant au respect des droits fondamentaux.
Les Forces Vives de Guinée s'opposent au nouvel avant-projet de Constitution et demandent la libération des activistes du FNDC, appelant au respect des droits fondamentaux.
Après la récente présentation de l’avant-projet de la nouvelle Constitution, les Forces Vives de Guinée (FVG) ont exprimé leur désaccord face à certaines dispositions de ce document. Dans une déclaration rendue publique le mardi 30 juillet 2024, ces acteurs politiques et sociaux ont vivement critiqué la possibilité offerte aux responsables de la Transition de se présenter aux élections nationales et locales.
Ils ont ainsi exprimé leur ferme opposition à cet avant-projet de Constitution présenté par le CNT, soulignant qu'il va à l'encontre de la Charte de la transition et des engagements pris par la junte. Les Forces Vives ont spécifiquement pointé du doigt les articles 46, 55 et 65 de la Charte de la transition qui, selon eux, interdisent aux membres du CNRD, du CNT et du Gouvernement de la Transition de se présenter à des élections.
Cette prise de position s'inscrit dans un contexte où la junte avait pourtant promis de respecter ces mêmes dispositions. Tout manquement à cette promesse serait perçu comme une violation du serment et une trahison envers le peuple guinéen.
En parallèle, les acteurs politiques et sociaux ont réclamé la libération sans conditions des activistes du FNDC, notamment Oumar Sylla et Mamadou Billo Bah, détenus depuis le 9 juillet 2024. Ils dénoncent les mauvais traitements infligés à ces militants et appellent la junte à assumer ses responsabilités dans cette affaire.
Les Forces Vives demeurent profondément préoccupées par le sort de ces leaders et demandent à ce que toute forme de torture et de détention illégale prenne fin. En conclusion, les Forces Vives de Guinée appellent au respect des droits fondamentaux, à la libération des détenus politiques et à la tenue d'élections nationales libres et transparentes d'ici la fin de l'année.
Ils insistent sur le fait qu'aucun responsable de la transition ne devrait être autorisé à se présenter à ces élections, en vue d'assurer un processus démocratique et légitime pour l'avenir du pays. Auteur: Mohamed Lamar Diallo pour Radioguinée, courriel: info@radioguinee.com
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