Le FNDC réagit aux propos du gouvernement concernant l'enlèvement de membres, dénonçant l'absence d'État de droit en Guinée et les violations des libertés.
Le FNDC réagit aux propos du gouvernement concernant l'enlèvement de membres, dénonçant l'absence d'État de droit en Guinée et les violations des libertés.
Le FNDC n'a pas tardé à répliquer aux propos du porte-parole du gouvernement relatifs à l'enlèvement de Foniké Mengué et Billo Bah, déclarant ne pas détenir d'informations à ce sujet. Les déclarations d'Ousmane Gaoual Diallo minimisant le témoignage du rescapé Mohamed Cissé sur les tortures subies par des membres du FNDC ont suscité l'indignation de Sékou Koundouno.
Pour ce dernier, la disparition de ses collègues est révélatrice de l'absence totale d'État de droit sous l'égide du CNRD. Il dénonce un gouvernement en pleine confusion face aux révélations de Mohamed Cissé, mettant en lumière les arrestations et tortures subies par ses camarades.
Selon lui, la justice devrait agir face à de telles violations mais toutes les institutions semblent désormais être soumises à Mamadi Doumbouya. Sékou Koundouno n'hésite pas à qualifier la situation actuelle en Guinée d'État de non-droit, voire d'État voyou, où les libertés individuelles et collectives sont bafouées.
Il dénonce la fermeture des médias crédibles et la répression de l'opposition politique et sociale, pointant du doigt un climat de répression généralisée. Le responsable du FNDC affirme que son mouvement est résolument déterminé à mettre fin à cette situation d'ici au 31 décembre 2024, au nom du peuple guinéen.
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