Analyse des récentes actualités électorales en Guinée, avec un focus sur les stratégies de l'UFDG et leur impact sur le paysage politique du pays.
Analyse des récentes actualités électorales en Guinée, avec un focus sur les stratégies de l'UFDG et leur impact sur le paysage politique du pays.
On constate avec regret que l'UFDG se perd dans des contradictions et des manœuvres tendant à la manipulation. Plutôt que de respecter les demandes explicites du Ministère de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation pour régulariser sa position et rectifier ses erreurs, Cellou Dalein Diallo et son entourage continuent à adopter une tactique d'évitement qu'on ne peut qu'interpréter comme manipulatrice, une actualité sur les élections en Guinée qui attire l'attention.
Comprendre le contexte actuel, il est crucial d'admettre que l'UFDG n'a plus que 90 jours pour organiser son congrès en Guinée, une réalité qui doit être acceptée. Paradoxalement, le conseil juridique de Cellou Dalein Diallo ose prétendre qu'aucune règle légale ne l'empêche de le tenir à l'étranger ou via une conférence en ligne.
Une déformation claire des faits ! Nous avons constaté par le passé de tels comportements chez les dirigeants du parti. En juillet 2024, Joachim Baba Millimono, responsable de la communication du parti, a affirmé que le congrès peut se tenir n'importe où, de Kankan à Washington.
Il apparait clairement que l'objectif est de détourner l'attention du problème principal. Notons que l'excuse du COVID-19 a été utilisée pour différer ce même congrès en 2020, malgré la possibilité de réunions en ligne.
Si la possibilité de tenir le congrès en ligne était réelle, pourquoi ne l'ont-ils pas fait en 2020 ? Probablement parce que cette excuse est aussi insensée que les promesses de retour de Cellou Dalein Diallo, absent depuis plus de deux ans. L'UFDG prétend représenter le peuple guinéen, mais Cellou Dalein persiste à le diriger de l'étranger, sans déléguer ni assumer complètement ses responsabilités.
Il veux maintenant faire croire qu'un congrès tenu hors de la Guinée pourrait représenter les Guinéens. Le parti dispose certes de fédérations étrangères, cependant: l'UFDG tire sa force de sa base nationale, les militants guinéens sur le terrain.
La tenue d'un congrès à l'étranger, sans supervision des autorités compétentes en Guinée, menacerait gravement sa reconnaissance officielle. Tout congrès de l'UFDG doit avoir lieu en Guinée, conformément aux règlements en vigueur.
De plus, les fraudes et irrégularités constatées lors du renouvellement des fédérations à New York et Paris montrent qu'un tel congrès servirait principalement ceux qui cherchent à échapper aux règles, loin de la transparence et de l'intégrité attendues. L'Union des Forces Démocratiques de Guinée se positionne comme le plus grand parti du pays, un parti national qui trouve sa force dans sa base et sa connexion avec le peuple.
Pourtant, l'ambiguïté entourant la tenue de son congrès dévoile un défaut flagrant de responsabilité et un décalage inquiétant avec la réalité. Fait à Conakry, le 06 novembre 2024, par la Coordination Nationale du CERAG.
Rédigé par Mohamed Lamar Diallo pour Radioguinée, courriel : info@radioguinee.com.
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