Plus de 100 jours depuis la disparition de Foniké Menguè et Billo Bah, militants du FNDC, la pression monte sur la junte guinéenne pour des éclaircissements.
Plus de 100 jours depuis la disparition de Foniké Menguè et Billo Bah, militants du FNDC, la pression monte sur la junte guinéenne pour des éclaircissements.
Plus de 100 jours se sont écoulés depuis la mystérieuse disparition de Foniké Menguè et de son camarade Billo Bah, deux éminents membres du Front national pour la défense de la constitution (FNDC). Chaque jour, des voix s'élèvent pour demander à la junte militaire de Guinée de fournir des éclaircissements sur leur sort.
La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) souligne que "ces deux militants pour la démocratie ont été arrêtés arbitrairement dans la nuit du 9 au 10 juillet et ont été portés disparus depuis". Ces militants s'étaient mobilisés pacifiquement pour dénoncer la censure de la presse imposée par les autorités militaires guinéennes, défendant ainsi les droits fondamentaux qui devraient être garantis dans une société démocratique.
Dans un récent message sur la plateforme X, la FIDH a fermement condamné ces disparitions forcées, mettant en lumière leur impact négatif sur les droits humains en Guinée. L'organisation appelle avec insistance les autorités guinéennes à indiquer immédiatement où se trouvent Mamadou Billo Bah et Foniké Menguè.
De plus, elle exige qu’ils puissent accéder sans condition à leurs avocats, à des soins médicaux et à leurs familles. En septembre dernier, un collectif d'ONG et de syndicats, parmi lesquels la FIDH et l'Organisation mondiale contre la torture (OMCT), a également exhorté la France à condamner vigoureusement les violations des droits humains en Guinée, en insistant sur la nécessité d'éclaircir les circonstances entourant la disparition de ces deux militants.
Pour plus d'informations sur l'actualité en Guinée, restez connectés à Radio Guinée. Écrit par Mohamed Lamar Diallo pour Radioguinée, courriel : info@radioguinee.com
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