Son élection en 2019 avait été contestée, mais malgré les contestations, il a été investi en février 2020 pour un mandat de cinq ans. Cependant, la situation politique du pays reste instable, et des mois de contestations ont suivi, en particulier de la part de son principal adversaire Domingos Simoes Pereira.

Embalo a affirmé qu'il ne souhaitait pas être remplacé par certains de ses rivaux, qu'il qualifie de "bandits". Cette déclaration souligne les tensions et les rivalités politiques qui persistent en Guinée-Bissau depuis de nombreuses années.

Le pays, l'un des plus pauvres au monde, est également affecté par la corruption et le trafic de drogue, en raison de la géographie stratégique de la Guinée-Bissau le long de la côte atlantique. Cette situation compromet la sécurité et l'avenir du pays, et le défi pour les prochains dirigeants sera de lutter contre ces fléaux tout en essayant de relever le niveau de vie de la population.

La décision d'Embalo de ne pas se représenter ouvre la voie à de nouvelles dynamiques politiques en Guinée-Bissau, mais les défis restent nombreux. Il est essentiel que le prochain leader du pays s'attaque aux causes profondes de l'instabilité et de la pauvreté, afin de garantir un avenir meilleur pour tous les citoyens.

Par Mohamed Lamar Diallo pour Radioguinée, courriel: info@radioguinee.com