Un groupe de journalistes africains explore l'hôpital Dongzhimen à Pékin, découvrant la médecine traditionnelle chinoise et ses liens avec l'Afrique.
Un groupe de journalistes africains explore l'hôpital Dongzhimen à Pékin, découvrant la médecine traditionnelle chinoise et ses liens avec l'Afrique.
Un groupe de 23 journalistes africains a visité, le 11 octobre dernier, l’hôpital Dongzhimen, intégré à l’Université de médecine chinoise de Pékin, pour découvrir les secrets de la médecine traditionnelle chinoise. Cette institution est reconnue comme un pilier de la préservation et de la valorisation des trésors médicaux hérités de l’ancien savoir chinois.
Depuis sa création en 1958, l’hôpital Dongzhimen se positionne comme un pionnier dans l’intégration des services médicaux, de l’enseignement et de la recherche scientifique. Avec 1 600 lits et plus de 40 départements cliniques, cet hôpital moderne accueille chaque année 3 millions de patients, proposant ainsi une approche holistique axée sur les traitements traditionnels, notamment à base de plantes médicinales.
Pour les journalistes, cette visite atypique a été une occasion unique d’approfondir leur compréhension des pratiques de ce système de santé ancestral. Au cours de ses six décennies d’existence, l’hôpital a su allier traditions et modernité, traitant des maladies variées, allant des pathologies neurologiques aux cancers.
Sa réputation s’étend au-delà des frontières chinoises, notamment avec l'ouverture d'un centre de médecine traditionnelle à Kotzting, en Allemagne, qui œuvre en collaboration avec des universités locales pour promouvoir la médecine chinoise à l’échelle internationale. L’hôpital a également développé des initiatives visant à insuffler ses connaissances en Afrique, à travers des téléconsultations et des formations.
Li Jinyu, vice-président de l’établissement, exprime la vision d’un futur où la médecine traditionnelle chinoise joue un rôle clé dans la santé des populations, tant en Chine qu'en Afrique. La coopération scientifique et culturelle est essentielle pour bâtir des ponts entre les différentes civilisations et améliorer la santé globale.
Avec plus de 15 000 étudiants, dont 6 000 en doctorat, l’Université de médecine traditionnelle de Pékin est un acteur de premier plan dans la transmission de ce savoir-faire. Les dirigeants de l’université sont convaincus que la promotion de cette médecine au sein des communautés africaines favorisera la compréhension entre les peuples et cimentera les échanges culturels.
Par conséquent, l'hôpital Dongzhimen joue un rôle fondamental dans l'avenir de la santé globale et des relations sino-africaines. Mohamed Lamar Diallo pour Radioguinée, courriel : info@radioguinee.com
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