L’enquête sur la disparition et la mort d’Alexandra Martine Lumbayi avance avec l’analyse d’images de vidéosurveillance et de nouveaux indices. Alexandra a été vue pour la dernière fois entrant dans le parc de l’île Saint-Quentin, avant d’être retrouvée morte près de la rivière Saint-Maurice. Bien que son colocataire soit un témoin clé, la police confirme qu’il n’est pas suspect et appelle à la prudence face aux rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.
L’enquête sur la disparition et la mort d’Alexandra Martine Lumbayi, une étudiante congolaise à Trois-Rivières, a pris un tournant avec la publication d’images de vidéosurveillance. Le 2 octobre 2024, à 16h, Alexandra est vue entrant dans le parc de l’île Saint-Quentin, payant avec son téléphone avant de se diriger vers une zone boisée. Ces images représentent les derniers moments où elle a été aperçue vivante. Six jours plus tard, son corps est retrouvé près de la rivière Saint-Maurice, déclenchant une enquête approfondie des autorités.
Les premiers indices clés et l’évolution de l’enquête
Les autorités concentrent leurs recherches sur plusieurs indices, dont un soulier retrouvé sur un sentier reliant un parking aux berges, potentiellement lié à la victime.Le colocataire d’Alexandra, qui l’a déposé à proximité du parc avant sa disparition, a été interrogé en tant que témoin clé. Toutefois, la police a confirmé qu’il n’était pas considéré comme un suspect à ce stade de l’enquête. Il est, en fait, celui qui a signalé sa disparition initialement. Bien qu’aucune trace de violence n’ait été observée sur le corps, les autorités n’excluent pas l’implication d’une tierce personne dans ce drame. Parallèlement, les enquêteurs continuent d’analyser les preuves matérielles, notamment le soulier retrouvé et les relevés de vidéosurveillance, afin de déterminer s’il s’agit d’un accident ou d’une implication criminelle.
Les circonstances mystérieuses de sa disparition
Les images de vidéosurveillance montrent Alexandra se dirigeant calmement vers une zone boisée après avoir payé son entrée au parc. Les autorités examinent les vidéos et recherchent des indices pour comprendre ce qui a pu se passer après cette séquence. La communauté congolaise et les résidents de Trois-Rivières sont profondément affectés par cette tragédie, espérant que la lumière sera rapidement faite sur cette affaire qui bouleverse de nombreuses personnes.
Prudence face aux rumeurs
La police de Trois-Rivières a mis en garde contre les rumeurs et fausses informations circulant sur les réseaux sociaux concernant l’implication du colocataire d’Alexandra. Selon le porte-parole Luc Mongrain, “le colocataire a coopéré avec les autorités dès le début et il n’y a actuellement aucune preuve contre lui”.
La communauté réclame des réponses
Au milieu de cette enquête, la communauté congolaise de Trois-Rivières ainsi que les proches d’Alexandra se retrouvent en deuil, attendant avec impatience que la justice fasse son travail. Le mystère qui entoure sa disparition et sa mort reste entier, et le chagrin est amplifié par l’absence de réponses claires sur les circonstances exactes de ce drame. De nombreux hommages ont été rendus en ligne et en personne, unissant des milliers de personnes dans la douleur et l’espoir que justice soit rendue.
Commentaires 0