La Cour suprême de Guinée a déclarée irrecevable la requête de l'Association des victimes du camp Boiro, clos le procès très médiatisé sur l'appellation de l'aéroport.
La Cour suprême de Guinée a déclarée irrecevable la requête de l'Association des victimes du camp Boiro, clos le procès très médiatisé sur l'appellation de l'aéroport.
La Cour suprême de Guinée a rendu son verdict dans le cadre du procès opposant l'État guinéen à l'Association des victimes du camp Boiro. Cette décision, tant attendue, a été prononcée le jeudi 17 octobre 2024 après plus d'un an de débats et d'oppositions entre les deux parties.
Vers 13 heures, la juge audiencière a annoncé que la requête déposée par l'Association des victimes du camp Boiro était irrecevable « pour défaut de qualité ». De plus, la Cour a décidé de confisquer la caution versée par la partie civile lors du dépôt de la requête.
Ce jugement a mis un point final à une affaire qui faisait couler beaucoup d'encre dans les médias guinéens. Pour rappel, cette affaire était centrée sur le décret présidentiel du 16 novembre 2022, qui avait attribué le nom de l'aéroport de Conakry à feu Ahmed Sékou Touré, le premier président de la République de Guinée.
Cette décision avait suscité une vive réaction de la part des familles des victimes du régime de Sékou Touré, qui avaient saisi la Cour suprême pour contester ce choix qu'ils considéraient comme une offense à leur mémoire. À l'issue de cette audience, l'avocate de l'Association des victimes a choisi de ne pas faire de commentaire, laissant planer un certain silence sur les implications de cette décision.
Pour rester informé des dernières actualités en Guinée, n'hésitez pas à suivre notre section dédiée aux informations sur la Guinée, où nous couvrons une variété de sujets, y compris les actualités politiques et les nouvelles importantes du pays. Auteur : Mohamed Lamar Diallo pour Radioguinée, courriel : info@radioguinee.com
Commentaires 0