Les récentes accusations de détournement de fonds contre Amadou Damaro Camara et Michel Kamano soulèvent des questions sur la transparence en Guinée.
Les récentes accusations de détournement de fonds contre Amadou Damaro Camara et Michel Kamano soulèvent des questions sur la transparence en Guinée.
Les récents développements judiciaires mettent en lumière des accusations graves portées contre Amadou Damaro Camara et Michel Kamano, tous deux poursuivis par la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) pour détournement de fonds destinés à la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale de Guinée. Cette affaire suscite un vif intérêt dans les actualités en Guinée, étant donnée l'importance de la transparence dans la gestion des ressources publiques.
Ce mercredi, le ministère public a requis une peine de quatre ans d’emprisonnement pour Amadou Damaro Camara, ancien président de l’Assemblée nationale, ainsi qu’une amende de 5 milliards GNF. Pour Michel Kamano, les réquisitions s’élèvent à cinq ans de prison et une amende égale.
En revanche, pour Zenab Camara et Cheng Jiin Sueg, l’acquittement a été demandé, laissant planer des interrogations sur l’implication réelle de chacun dans cette affaire. L’avocat de la partie civile, Amadou Babein Camara, a exposé les faits en déclarant que l’État avait versé une subvention de 15 milliards GNF à l’Assemblée nationale.
Or, selon ses dires, près de 12 milliards GNF de cette somme ont été utilisés sans justification, qualifiant ainsi ce détournement de fonds. Il a souligné que les prévenus se seraient enrichis illicitement et n’ont pas su apporter de preuves justifiant leur enrichissement devant la cour.
En outre, il a précisé que l'État a non seulement perdu des fonds, mais également des opportunités de développement, car cet argent n'a pas été investi comme prévu dans les travaux de l'Assemblée nationale. L'avocat a ainsi sollicité le versement de 20 milliards GNF à titre de dommages-intérêts, à la charge solidaire d'Amadou Damaro, Michel Kamano et Kim.
Cette affaire illustre des enjeux cruciaux autour des actualités politiques en Guinée, mettant en exergue la nécessité d’une plus grande transparence et accountability dans la gestion des finances publiques. En attendant, la cour poursuit son enquête sur les biens saisis et va examiner d'autres actes en lien avec cette affaire.
Pour plus d'informations et les dernières nouvelles de Guinée, consultez régulièrement notre site. Mohamed Lamar Diallo pour Radio Guinée, courriel: info@radioguinee.com
Commentaires 0